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Nous prenons soin des orphelins syriens à Antioche

5 Aralık 2016

L’Association Hasene soutient des milliers d’orphelins dans différents pays du monde dont 280 orphelins syriens en Turquie. La guerre civile en Syrie dure depuis presque 6 ans et le nombre de victime ne cesse de s’accroitre. La Turquie accueille 3 millions de réfugiés syriens dont de nombreux orphelins.

Ils s’appellent Ibrahim, Farouk, Fatma, Mohammad, Sana, Isra, Ahmed et bien d’autres encore. Leur point commun est qu’ils ont tous perdu au moins leur père. Nous avons rencontré les orphelins que nous soutenons régulièrement dans les villes de Reyhanli, Yayladagi et Kriikhan à Antioche et leur avons transmis l’aide financière qui leur revenait. Nous en avons profité pour prendre quelques photos à envoyer à leurs parrains.

HASENE International e. V.

Kreissparkasse Köln
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BIC: COKSDE33XXX

Ömer Söyleyenoğlu, Vice-président de Hasene Turquie, suit de près les actions envers les orphelins :

« Nous avons rencontré nos orphelins et leurs proches. La frustration des enfants se lisait sur leur visage. Leur situation n’est pas plaisante. Leur amertume est tellement perceptible que même leur sourire communique leur tristesse et leur chagrin. Nous tentons de les égayer, ils sourient mais nous remarquons aisément leur peine. L’orphelin le plus jeune a entre 3 et 5 mois », dit-il.

Il a connu Hasene en Chypre et les a rencontrés à Kirikhan

Söyleyenoglu rapporte une autre rencontre à Kirikhan lors des actions pour les orphelins :

« Nous nous sommes rendus à Kirikhan pour transmettre l’argent des orphelins. Nous étions sur le point de partir lorsqu’un jeune d’environ 9 ans s’est approché de nous et a dit : “Je vous connais, vous êtes de Hasene”. J’étais surpris. L’enfant habitait en Chypre, il était en vacances à Kirikhan auprès de sa famille. Je lui ai demandé comment est-ce qu’il nous avait connus : « Je vous ai vu à la télévision, répondit-il, dans un dessin animé. J’ai reconnu les poids-lourds, c’était dans votre dernier dessin-animé. J’ai regardé tous vos films précédents aussi.” En l’écoutant, je fus ému en pensant à la trace que nous avions pu laisser dans un cœur si petit. »

Yusuf Yilmaz, bénévole chargé de filmer les actions de Hasene a également témoigné :

« Nous voyons les victimes de la guerre en Syrie depuis notre écran : les parents, les enfants… Mais les voir en personne, c’est autre chose. C’est lorsque vous vous approchez d’un orphelin que vous comprenez la gravité de la situation. Vous tentez de les faire sourire mais soit il ne sait plus comment faire, soit il n’en a pas envie. C’est ce que j’ai remarqué lorsque je les prenais en photo : ils ne posent pas comme les autres enfants de leur âge. C’est une façon de photographier les effets de la guerre sur les enfants. Il est impossible de ne pas éprouver de peine pour eux. On aimerait tellement que leur père soit avec eux.

D’un autre côté, heureusement qu’ils ont des proches qui prennent soin d’eux et les soutiennent. Nous savons, à travers les informations, que certains parmi eux ne bénéficient d’aucun soutien. C’est tout de même un soulagement de savoir qu’il y a des gens auprès d’eux. L’essentiel, dans ce genre d’aide, c’est de ne pas vexer ces enfants en leur apportant de l’aide. Nous ne sommes que des intermédiaires. Les bienfaiteurs donnent et nous transmettons. Les mères et proches des orphelins savent que nous ne sommes que des intermédiaires et de ce fait ne ressentent aucune gêne à prendre cet argent. »

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