EN 5 ANS HASENE A INAUGURÉ 1728 PUITS D’EAU

2 Nisan 2015

L’eau est sans aucun doute la source de vie la plus naturelle et indispensable à la survie de l’espèce humaine. Autrefois, la sècheresse et la pénurie étaient la cause des grands exodes de la population vers les endroits où l’eau était accessible. L’eau est utilisée dans divers secteurs d’activité allant de l’agriculture à l’énergie. Bien que la surface de la terre soit composée de 70 % d’eau, seulement 1 % est potable. Aujourd’hui, notamment dans les pays d’Afrique, la population rencontre de grandes difficultés d’accès à l’eau propre. Et surtout, 80 % des maladies rencontrées dans les pays pauvres sont dues à l’eau insalubre.

L’association HASENE a été fondée en octobre 2010. Depuis sa création, elle mène des actions d’aide dans différents domaines. Un de ces domaines concerne notamment le projet de puits d’eau. Chacun des puits d’eau ouverts dans les pays du continent africain sont une source de vie pour des centaines de personnes. L’association Hasene, qui poursuit ses actions humanitaires depuis cinq ans, a jusqu’à ce jour ouvert 1 728 puits d’eau dans 14 pays. Chaque puits, construit avec les dons de 2 700 bienfaiteurs à hauteur de 500 € et plus, est utilisé par environ 300 personnes.

Jusqu’aujourd’hui, nous avons construit des puits d’eau au Cameroun, au Tchad, au Niger, au Burkina Faso, au Malawi, au Bénin, en Somalie, en Mauritanie, en Gambie, en Ethiopie, au Ghana, au Liberia, au Togo.

1,4 milliard de personnes n’a pas accès à l’eau propre

Les recherches scientifiques publiées dans les rapports à la fin 2013 mettent en avant le facteur humain comme cause de la sècheresse et du réchauffement climatique. Le dioxyde de carbone et les autres gaz à effets de serre issus de l’industrialisation et de la consommation d’énergie provoquent un réchauffement climatique et un changement des saisons. Le réchauffement climatique et la sècheresse entrainent non seulement une diminution des ressources d’eau souterraines mais rendent aussi difficiles l’agriculture et la production d’énergie. Les constatations actuelles montrent qu’au 20ème siècle alors que la population mondiale a quadruplé par rapport au siècle précédent, les ressources en eau sont neuf fois moins importantes.

D’après les recherches qui ont été effectuées, il est indiqué que la sècheresse due au réchauffement climatique continue d’être une menace vitale. Si nous ne prenons aucunes précautions,  les conséquences seront dramatiques. La limitation des ressources d’eau remet en question l’utilisation de l’eau. Il est nécessaire d’établir une prise de conscience concernant cette utilisation. Alors que l’équilibre mondial est de plus en plus sensible, en ces jours où nous constatons aisément les effets des changements au niveau local sur le monde, nous sommes dans l’obligation d’économiser l’eau qui est notre source de vie.

D’après les Nations Unies (UN) 1,4 milliard de la population mondiale est privé d’eau potable. Quatre cent soixante dix millions de personnes vivent dans des zones où la sècheresse sévit. Il est également prédit qu’en 2025 ce nombre sera multiplié par 6. D’après les déclarations, tous les ans 250 millions de personnes sont contaminées par l’eau insalubre et environ 10 millions de personnes perdent la vie à cause de ces maladies.

L’eau c’est la vie, elle sauve la vie…

Pour nous, l’eau est à quelques pas. Nous ne fournissons pas beaucoup d’efforts pour assouvir notre soif. Saviez-vous, qu’aujourd’hui encore, il existe des personnes qui doivent parcourir plusieurs kilomètres, des bidons à la main, pour atteindre un point d’eau ? Dans le continent africain, ce sont surtout les femmes et les enfants qui parcourent environ 6 km par jour pour apporter de l’eau chez eux. Malgré tous les efforts, la distance et la fatigue, ils n’ont accès qu’à une eau insalubre et contaminée par divers maladies risquant ses consommateurs. C’est leur seul moyen ! Que peuvent-ils faire d’autre ?

Plusieurs pays d’Afrique sont victime de la sècheresse, ce qui alimente davantage le problème de l’eau. Les habitant essaient de combler leur besoin en eau en allant puiser dans des accumulations des eaux de pluie tombées pendant la mousson et deseaux boueuses . Ces puits d’eau sont une source de vie pour  les populations opprimées et victimes vivant dans ces zones géographiques défavorisées qui déploient d’énormes efforts pour trouver un point d’eau. Sinon elles seront condamnées à utiliser les eaux insalubres.

Le projet des puits d’eau est mené sous le slogan « L’eau c’est la vie, elle sauve la vie ». L’eau est un besoin vital pour l’homme et le puits devient ainsi une source de vie dans différentes régions du monde… Elle sauve des vies.

Ce sont nos donateurs qui choisissent le nom des puits

Les donateurs de 500  € ou plus pour l’installation d’un puits peuvent décider du nom qui lui sera donné. Lorsque les travaux sont finis, un panneau portant le nom choisi par le donateur est fixé à côté du puits. Nous adressons au bienfaiteur un dossier comportant des photos et toutes les informations concernant la construction du puits, dans un délai de 3 à 6 mois. S’il souhaite se rendre à l’endroit du puits, il peut y être conduit à condition de prendre en charge ses frais de transport et d’hébergement.

Quelles informations comporte ce dossier ?

Ce dossier regroupe les informations comme le pays, la ville, le village où le puits a été construit ; le nom du maire du quartier ou de l’imam et ses coordonnées, la distance qui sépare ce puits de la capitale, le nombre de personnes qui en bénéficient, la profondeur du puits et d’autres informations techniques.

Par ailleurs, les observateurs qui sont de passage en raison de diverses autres campagnes dans les pays où des puits d’eau sont construits, se rendent sur place pour observer les différentes étapes de la construction et consignent les défauts ou problèmes à résoudre. Par la suite, nous demandons aux organismes partenaires d’intervenir pour résoudre ces problèmes.

Les puits servent également aux animaux et à la végétation

Ce ne sont pas seulement les hommes qui bénéficient de l’eau propre des puits. Une auge est installée près du puits afin de ne pas gaspiller l’eau et d’en faire bénéficier les autres vivants. L’eau ainsi récoltée permet tout d’abord aux animaux de s’abreuver. Par ailleurs, si le puits est construit à proximité des habitations, cela permet aussi d’arroser les légumes et les arbres plantés à côté grâce au ruissellement de l’eau.

Le prix d’un puits d’eau diffère d’un pays à l’autre

La profondeur du puits et par conséquent son coût varient selon les pays. En général, la profondeur est de 30 à 90 mètres. Les spécialistes indiquent l’endroit à forer puis, les moyens techniques et matériels faisant défaut dans ces régions, ils sont creusés à la force des bras. Cela montre la nécessité d’un travail laborieux pour atteindre l’eau. Pour ne pas souiller l’eau et respecter un minimum d’hygiène, les puits sont recouverts de béton et l’eau est puisée grâce à une pompe manuelle. La durée de construction d’un puits peut varier entre 6 à 9 mois selon les régions et les conditions climatiques car la saison des pluies retardent l’évolution des travaux.

Les pays où des puits ont été construits et leurs coûts actuels :

Le Tchad, le Cameroun et le Niger 2 000 €

Le Ghana 2 500 €

L’Ethiopie 3 500 €

La Gambie 4 000 €

Le Bénin 4 500 €

Le Burkina Faso et la Somalie 5 500 €

Le 22 mars, la journée mondiale de l’eau

Dans ce monde où vivent 7 milliards de personnes, la pollution et la diminution des réserves d’eau constituent un sérieux problème auquel l’humanité doit faire face. Depuis une décision prise lors de l’assemblée générale des Nations Unis (UN) de 1993, tous les ans le 22 mars est fêtée « La journée mondiale de l’eau » pour inciter à une prise de conscience quant à la consommation d’eau avec chaque année un thème particulier accompagné de diverses activités . Les années précédentes des thèmes comme « L’eau et l’énergie », « L’entraide autour de l’eau », « L’eau et la sécurité alimentaire », « L’eau et l’urbanisation », « La qualité de l’eau » ont été abordés pour permettre une prise de conscience au sujet de l’utilisation de l’eau.

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